lunes, 19 de mayo de 2008

Bienvenida a los artistas

La Directora de la Alianza, Silvia Clément, junto al equipo organizador de la Maratón, dieron la bienvenida a los artistas a partir de las 10 hs. La recepción se celebró con un desayuno informal y el reconocimiento de las instalaciones.



A todos los que hicieron que este evento sea posible y se realize un ENCUENTRO entre creadores, público y todos los presentes...MUCHAS GRACIAS!!!!
En particular felicitamos las iniciativas de los miembros de la dirección, el consejo de administración, el cuerpo docente, la comisión de jóvenes...
Además agradecemos la participación de los artistas:


Affore Lovino Pablo
Aimaretti Cristi
Albarracín Fernándo
Aquino Daniel
Arnaudo Daniela
Baroni Eduardo Andres
Bitar Francisco
Bolsi María Beatriz
Camba Cecilia Beatriz
Canónigo Pablo
Cantarutti Enrique
Caraffa Juana
Cettour Mirna
Cilla Ana Carina
Corva Esteban
Cucuccio María Elena
Dalla Fontana Maira
Don Polski
Eggel Emiliano
Escobar Juan Pablo
Estrada Judith
Fidelio Guillermo Leonardo
Frutos Faloni Gladis
Gallo Sergio
Giolitti Angel Mauricio
Giordano Mariana
Hidalgo Gladis
Inthavong Nestor
Jortack Eric
Juarez Camila
Maidana Ilda
Medina Juan Pablo
Molina Gisela Carmen
Moreno Camilo
Nechay Korovachuk Evelyn
Nora Mónica
Orquesta de Cámara UNL
Papini Ivana
Papini Marcela
Pautazzo Facundo
Peretti Antonela
Ponce Carolina
Ponce Diego
Rojas Néstor
Romero Acuña Mercedes
Rosenfeld Nicolas Emanuel
Sanchez Facundo
Silvi Luciana
Soyka Sofía
Taborda Nicolás
Vera Candioti Lucia
Vezzosi Guillermo
Zingerling Sol

Galería de las obras



Hacé click en la imagen para entrar a la galería virtual.


Allí podrás encontrar una galería de fotos de las obras terminadas.
A continuación te presentamos las producciones escritas realizadas durante la maratón. Algunas fueron redactadas en lengua francesa, otras en castellano. Esperamos que los disfruten!

1- Au revoir por Camilo Moreno
2- Si tuviera que empezar hablando de algo por Evelyn Nechay Korovaichuk
3- Sin título por Mónica Laurencena
4- El secreto y Sara y yo por Gladis Frutos Faloni
5- Andar en palabras por Ma. Beatriz Bolsi
6- Mundial de Francia por Francisco Bitar
7- Sin título por Fernando Albarracín
8- Pasarela y Uno más por Néstor Rojas
9- Rencontre y Viaje por Sofía Soyka
10- Muerte Rusa por Juan Pablo Medina


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1- Au revoir por Camilo Moreno



Les siecles changent et la façon de voir le monde change aussi. Prenons par example le dix-neuf-ieme siecle. Quand on voulait etre un artiste, un devrait avoir de l’argent pour pouvoir voyager à beaucoup des pays européenes, et surtout, aller à les ruines de la culture greec et romaine. Maintenant, il ne faut pas etre un millionaire pour povoir partir de chez soi. Voyager est dans nous jours un chose plus banale ! : Je le sais parce que j’ai allé à assez des endroits, et quelque fois l’experience n’a été rien d’extrordinaire. Cette fois, heureussement pour moi, a marqué une difference, et c’est la raisson par laquelle j’ecris ce texte. Mais avant de continuer arretons un seconde. ¿Pourquoi j’ecris en français ? Quelq’un qui connais bien la langue trouverá surment des erreurs de tout type, et je le sais bien, mais je ne suis pas fou, où au moins non un complete fou ! Je te le peux assurer mon lecteur anonime : la raison est-ce que quand tu voyages tu gaignes plus d’une identite. Non, non, ce n’est pas hypocressie, c’est comme s’attacher des nouvelles pars de soi. Si changer est gaigner, on gagne toujours quand on voyage, c’est mon conclussion. Mon age ? Est-ce vraiment important ? Je suis plus vieux de ce que tu imagines, mais non tellement !, n’exagères pas. Je ne suis pas encore un vieillard quoique j’ai mes cicatrices bien cachées dessus la peau. Alors, je me sens plus rempli avec ces derniers mots. Je vais commencer mon histoire... Histoire, Histoire, ce mot est vraiment étrange, on la prend toujours comme une déjà fini, comme s’il existait une seule histoire. Ce n’est pas mon cas. Quand je me souviens, je trouve que l’Histoire change, que cette histoire n’est pas la meme. Son sourire est doux, mais autres jours, brutal. Je parle de son sourire parce que c’était le premier coup qu’elle m’avait donné quand je me suis aperçu de sa présence. Un sourire énigmatique quand j’étais sur le compteur de l’hôtel. Je demandais quelque chose à un garçon et cette mademoiselle me regardait avec une vive curiosité. Mon aspect, bien sur, n’était pas comme celle des personnes nées là, mais c’était une autre chose par laquelle elle me regardait comme cela. Peut-être que cette femme cherchait toujours avec son sourire ; que la réponse provoquée par son geste entait sa façon de voir l’ame des hommes. De tout façon, je ne suis pas une personne timide, quand on voyage tout seul par beaucoup des endroits, on est perdu et définitivement plus seul si on n’apprendre pas à parler avec naturalité avec des ètrangérs. Elle était d’un pays lointain et elle vécue dans la ville après quelques annes. ¿Quel pays et quelle ville ? Je sais lecteur, la curiosité te hante, mais c’est un secret entre elle et moi, et personne ne le saura jamais. Que peux-je dire, c’était une histoire triste après. La conversation nous a rendu compte que nous étions tellement parus. Son sourire, et sa façon de rire avec les yeux me charmaient, et pour la première fois depuis longtemps, j’ai senti que j’étais chez moi. Chez soi pour un voyageur est peut-etre, le endroit de l’espoir. Si on part de quelque pars c’est parce qu’on n’a pas trouvé la clé, la clé anonyme et personnelle que tous les voyageurs cherchent. Le problème est ce que nous n’avions pas du temps. Elle devrait partir de ce même jour-là et c’était impossible de changer. Je pourrais, tout alors, écrire une grande roman de toutes les choses qu’ont passé entre nous dans ses petites heures qui étaient définitives pour moi. De toute façon, ce serait une roman seulement pour moi et tu ne le connaisirais jamais, mon lecteur. ¿Déçu ? Non, non. Il y a quelques choses que c’est mieux de ne pas savoir. Je t’ai parlé de l’histoire quelques lignes on arrière. Mon histoire serait pour toi une autre chose. Je préfère me garder mes souvenirs, et aussi je te donne une chose bien plus valable : L’imagination. Tu peux imaginer ce que tu veux, tu le peux soigner et surtout tu peux faire cette Histoire la tienne. J’ai seulement te donné des ailes. Ne t’oublies pas lecteur, je pense que maintenant je te peux appeler mon ami : Voyager, c’est vivre, c’est apprendre, c’est aimer jusqu’au la déchirure comme pourrait dire Brel, et souffrir aussi. Si on voyage, on doit souffrir, même si c’est le souvenir d’un sourire et d’une bouche magnifique. C’est par de la vie. Ah, j’ai une surprise pour toi. Sûrment tu ne t’as pas aperçu, mais tu as voyagé avec moi entre ces lignes. Au revoir. Je laisse ce texte pour quelqu’un sur le tableau de ce café inconnu. J’espère qu’il trouve un bon lecteur, un bon ami. Ne perds pas le temps. Tu sais bien ce que tu dois faire.


Camilo Moreno 2008

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2- Si tuviera que empezar hablando de algo por Evelyn Nechay Korovaichuk

Quiero que, por favor, te fijes qué hora es.
Si participara de algun juego que la consigna fuese decir las primeras seis palabras que se forman en mi mente referidas al pasado, presente y futuro, contestaría desde mi punto de vista: historia y memoria; consciencia y realismo; y proyección e imaginación.

Vieron cómo es... una cosa lleva a la otra. La idea básica de este texto nació de una sencilla charla con un par de amigos. Levábamos dos años de íntima amistad, pero parecía conocernos desde siempre. Los tres nos pusimos a pensar cuándo empezó el “desde siempre”. Parecía que su origen era mayor en edad que nuestra memoria.
Ninguno de los tres creemos en la reencarnación, e, imagino, sabrán comprender, el índole de una conversación tan informal como esta, está sujeta a diversas exposiciones de ideas y ocurrencias un tanto disparatadas.
Resulta que en un momento, alguien dijo que tal vez, antes de nacer ya habíamos sido amigos. Claro que, al principio, origino un par de risas, pero en mí, causo otro efecto más.
Fue como si el banderillero hubiese hecho la señal de largada y mi mente se hubiese disparado por una pista henchida de imaginación.
Y surgió así, lo siguiente: basandome en la ciencia, sè que tenemos vida desde el momento de la concepción y creo en que la muerte corporal no va sujeta a la muerte del alma, entonces, si luego de la muerte carnal, la vida espiritual sigue, ¿podrá ser que ya teniamos vida antes de tener cuerpo?
Los más provable es que ustedes tomen este planteo como una simple idea fantástica. Una suposición que ira estimulando su imaginación a lo largo del texto.
Permítanme contarles la historia que preparé.
Antes de nacer, Dios se paró frente a mí. Él era todo lo que yo conocía, Él era todo lo que había, porque lo que no era Dios era “nada”.
Tomó el puesto de traductor de un idioma que yo no conocía,e, ingenua ,quise entender todo y saber de memoria las instrucciones para agarrarle la mano a lo que venía. Claro, no sabía que esto requería de mucho tiempo.
Hagamos una pausa... ¿Qué es le tiempo? .No explique fórmulas ,no llames a la Ciencia , ni nombres a la Relatividad. Hablame de tu tiempo, el que llevas , el que disponés ...creo que buscarías unir las piezas de tu ,memoria, aquellos momentos distantes y los que hace instantes dejaste de habitar con los que estás viviendo ahora, y, posiblemente , mirarías arriba , alzarías la vista en busca de los de tu futuro , aquellos que proyectás , imaginás y que tan pendiente te tienen.Pero,bueno, vale aclarar que nuestro destino ya ha sido escrito por Dios.
Reanudo la pausa y continuó con el relato . Me encontraba solamente con Él ( y ahora hay veces que estoy conmigo y con Él, pero me siento sóla. En ese momento ël era lo concreto y hoy es lo abstracto).
Él preparó su discurso, me miró ,supo qué pensé y qué sentí. Se acomodó, corrió esto, sacó aquello y se dispuso a contarme . Yo había pasado de un paradigma de vida a otro.Sentía que me habían despertado bruscamente de un sueño en el cuál estaba completamente comprometida; y que debía dejar atrás el vacío que me rodeaba.Estaba sedienta por saber y entendetr , y Él me iba a enseñar , él había estado pensando en mí, y de la misma forma en que yo escribo lo que estás leyendo, Él habá armado mi vida.
Me mostró una luz que me atrapó como la del farol de mi patio a los insectos en verano.
Me nombró la plabra “vida”. Me dijo que esa luz era la vida en el mundo y que yo iría a él temporalmente.

Evelyn Nechay Korovaichuk 2008

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3- Sin título por Mónica Laurencena

I
Casona antigua... Arboles de
sombra centenarios... Alianza...
todo se suma al amor
pronunciado tantas veces
en la lengua francesa
en las clases, en las aulas,
habitadas por tu presencia...
madre
donde la pronunciación
y la cultura fueron
tu osadía cotidiana

II
Júbilo de vida...
En la mano de los artistas
frente a la cercana muerte
del amigo-hermano
que nos circunda
en la mesa de las amigas poetas
que despliegan con sus rostros claros,
charla y belleza...
Eternos los hermanos, por ellos,
que en el sol y la mañana
ascienden y se extienden
al reencuentro eterno
pulsando por mantener
la brújula en el jardín
de esa brisa pequeña
que es la existencia.


Mónica Laurencena 2008

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4- El secreto por Gladis Frutos Faloni

El secreto
escondido de tu cuerpo
desnudo
a la intemperie
donde el roce
de los dedos
escribe a ras del suelo
su memoria,
ya no te pertenece
sino al que naufraga
entre el líquido simbiótico
de la placenta herida,

así, como una mariposa
muere bajo la sombra
del zapato.


Oigo crecer mi cuerpo.
En la quietud se vuelve inalcanzable.
Como rosa desnuda
Se balancea
Y esparce sus pétalos
En un país
Donde todo es extraño.
Me arrodillo ante él
No rezo.
Mi único lenguaje
Es el dolor
Porque sé
Que morirá extranjero.


Sara y yo

Sara y yo
Sobre el tonel con agua
La ropa y el jabón
Y las manos fregando
Sobre la tabla impía
Los dedos escarchados
De tanto frío
Dedos entumecidos,
Ay, dedos – dedos
Los dedos de mi hermana!
Hermana
Dedos que ya no están,
Sara y sus dedos
Hoy míos
Transportando en un manto de niebla
Aquella infancia
Con olor a manzana,
Aquella infancia apretujada
Entre tus brazos
Que vos hacías eterna
En aquel pueblo de San Carlos
En aquella casona de la abuela,
Esa abuela francesa
En donde mis personajes tomaban forma,
En donde el lápiz labial
Nos dibujaba
En el rostro una sonrisa.

Gladis Frutos Faloni 2008
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5- Andar en palabras por Ma. Beatriz Bolsi



Quizá
Ya me parieron
Atada a la palabra.
En el húmedo nido
un alba de palabras.

Allí
desde la misma fuente.
Crecí con ese lazo.
Balbuceante.
Sonoro.
Con puñados de sílabas
con fragmentos de frases
que nombraron el árbol
el abrigo y el tiempo,
el desgarro del sol
la orfandad de los vasos
la jaula de los sueños
el barro de la ausencia.
Camino.
Y se mojan con la lluvia,
resuenan con el eco
de ambiguas cavernas minerales
se abruman en otoño
y un espejo de azul
las tornasola
como a los transparentes
frutos de la sierra.
Por ellas
Sigue viviendo
todo lo que he perdido.
Tiemblo
Si amanezco un día desnuda de palabras.


Ma. Beatriz Bolsi 2008

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6- Mundial de Francia por Francisco Bitar


“En el cielo, las estrellas
en el campo, las espinas
y en el centro de mi pecho
la Alianza Francesa
santafesina,
¡La Bleue!
(de una canción popular, súplica
franco – litoraleña)








Cuando yo estaba en quinto se jugó el Mundial del 98
En esa época yo estaba muy preocupado por la selección
y por forjarme una historia amorosa.
Empezaba a conocer bares donde ahora plantaron estacionamientos
y pasaron muchos años hasta que aprendí a beber
(lo cierto es que no sé muy bien
de que se trataba todavía porque a veces
sigo matándome con cerveza).
Los 17 son una buena edad para empezar a emborracharse
para salir con chicas y para salir campeón del mundo,
es que a los 17 uno ES el campeón del mundo
al menos yo era campeón del mundo cuando tenía 17.
Cuando le ganamos a Inglaterra en octavos
salimos a festejar y todos besamos a una chica,
yo besé la Guille, una jugadora de voley
que de verdad me gustaba, de piernas largas y actitud,
pero todos sabíamos que había algo mal en el planteo
de Passarella
y cuando al siguiente partido perdimos contra Holanda
nadie besó a nadie
fue la noche más fría del año
y desde ese momento en adelante
desde el momento en que me puse a buscarla
nunca más supe nada de la Guille.
Y es al otro día de hoy que la selección no funciona
yo me emborracho con envases descartables
y a los gritos mi mujer
amenaza con irse para siempre


Francisco Bitar 2008

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7- Sin título por Fernando Albarracín


I

Cuadro, silencio, pequeño refugio de pasto seco
Limpio, vuelto a encuadrar en pequeños reflejos.
De trazo sec, austero.
Silencio, silencio limpio de vocal y refugios
Reflejado en el trazo silábico del eco.
P-A-S-T-O
Sitio fugaz de maleza
Líbido mortal de mimbre reflejado en el trazo,
Silábico del cuerpo encuadre, vuelto a nombrar.
Pequeña voz liviana hecha retazos.
P-A-S-O
Retiro o reflejo de huída
Camino o paso de pasto lineados concéntricos
Punteado, en cuadros, a lunares, pequeñas fulguraciones recibidas
Por sitios de trazos, mimbre reflejado en el cuerpo
S-E-R
Materia inerte
Pequeña voz que huye de la carne revuelta en la sal
Sustancia sin sal
Cuerpo de cal
Tan sólo queda callar, callar para devolver todo al cuerpo, al cuadro-cuerpo
Retirarse a ser hombre
Y que sus lenguas celestes caigan sobre nosotros
Como un lecho de flores preparado a la muerte

PD: tan sólo cuando llevo las manos al cielo veo que mi cuerpo se vuelve una piedra negra.

Fernando Albarracín 2008
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8- Pasarela por Néstor Rojas



Nos movemos con la brújula de nuestras emociones
A veces, asombrados de necedad, deslumbrados de ceguera
Tratando siempre de expresar, lo que sentimos dentro y fuera
Tenemos ese tacto para plasmar en la memoria;
Una alegría espirituosa, como himnos de júbilo,
Una dicha incontrastable de celestes en el cielo,
Un efluvio natural de primavera en pleno Julio,
Las delicias de la vida en su sabor etéreo.
O un esperado abrazo, como puede ser alguno,
Desbordandose de afectos sinceros y profundos.

Hay una escala entre palabras e impresiones,
Una pasarela desde el alma hasta la voz,
Transitada en la fugacidad de un encuentro,
Dedicada a la razón y discreción.
Un acto iluminario nos acerca y nos da forma
Musa, imaginación o instinto,
El verbo que nos une en todas cosas
Parece siempre ser el mismo.

Hay que saber domesticar el lenguaje,
Sentarse a la mesa a formar parte.
Poder compartir, ideas, sentimientos,
Exponer en una charla, fantasías, realidades
Y tener herramientas para identificarse.
La lengua sirve para liberarse
De la incertidumbre colectiva,
Del rostro solitario que refleja el mundo
De los moldes que el silencio determina.

Uno más

Como vos, soy uno más
Con la cara perdida en la ciudad
Sólo palabras, ecos, palpitar
Esperando la noche
Bohemia semblanza de los desconocidos
Soy el cobarde y el valiente
El bueno y el malo
Lo implacable y lo efímero
De la mirada distinta
Individual, colectiva
Humana.
Mi rostro es como el de cualquiera
Con ojos y gestos
De tristeza, alegría, nostalgia
Risas y lágrimas
Soy la confluencia de los demás.
La identidad propia
Me vuelve grito, júbilo
Aplausos, un número en la calle
Movilizado.
Mi existencia se representa
En mis dudas, ideales, treguas.
Soy un voto o un abrazo,
Una luz o un pozo
Cuntas cosas que dejan su huella
En mi camino, en mis zapatos
Como vos, unido a la vida
Por igual.


Néstor Rojas 2008

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9- Rencontre por Sofía Soyka

Je t’ai rencontré
sur la passerelle
de la vie.
Tu étais
dans ce café
où j’ai vu
s’attabler la solitude.
Mes pieds
ont développé
des rares rhizomes
qui m’ont attaché
à la terre.
Mon coeur
a perdu sa boussole.
Ton visage,
ta peau,
ont griffé mes souvenirs...
J’aurais aimé élever
une chanson jubilatoire
pour te rencontrer...
Mais non...
Ce n’était pas possible.
Je ne suis plus déjà
cet animal-là
que tu as pu apprivoiser
pour tomber à tes pieds.
J’ai déraciné les miens
et je suis parti
en chantant
les cent paroles
de celà, notre chanson.
Adieu...
Je suis libre...
Je me suis évadé
de ta prison.



Viaje

Allá, donde el mar
tiende una pasarela
hasta el sol,
donde el corazón
se sienta a la mesa
increíble del amor,
donde la brújula
pierde el sentido,
donde el rostro
es un rizoma existencial,
donde no hay nada
que domesticar;
allá, camino jubilosa
a buscar tus manos,
a beber tu piel,
a meterme en tu abrazo,
a amalgamar el encuentro
entre vos y yo.

Sofía Soyka 2008
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10- Muerte Rusa por Juan Pablo Medina

20.000 metros sobre el nivel del mar solo permiten ver, durante el día, algunas nubes y un manchón, ya sea celeste o marrón, mirando hacia abajo por la ventanilla del avión.

Durante la noche el espectáculo es quizás más apasionante. Las estrellas parecen agujeros en el negro cielo hechos con un punzón ajado y oxidado, y al sobrevolar alguna enorme metrópoli, siempre y cuando el cielo se encuentre libre de nubes, puede verse hacia abajo una tímida fosforescencia anaranjada, eso sí, cuando el avión comienza a descender al aproximarse al aeropuerto de Moscú, las miles y miles de luces de la gran ciudad parecen alfombrar la tierra por muchos kilómetros.

Para Iván era su primer viaje intercontinental, y realmente el avios Topalov de la Aeroflot rusa se había portado de maravillas: en tan solo 18 horas y casi sin turbulencias lo había llevado del aeropuerto de La Habana a la capital soviética.

Corría el año 1960, Iván había partido de su querida Cuba en contra de su voluntad como enviado del comandante Camilo Cienfuegos para completar una importante misión comercial que permita a Cuba la exportación de caña de azúcar. El encuentro sería el mismo día de su llegada y al terminar volvería enseguida a su país, esas eran las órdenes.

Un negro Chaika sin patentes y con dos banderas de la hoz y el martillo flameando a ambos lados del capot lo recogió en el aeropuerto y sin mediar palabras con el robusto chofer, lo llevaron al Ministerio de Asuntos Exteriores donde lo esperaba el Dr. Lev Yashin, encargado de asuntos comerciales para América Latina.

El Dr. Yashin era un hombre importante, su rostro marcial y su mirada de acero obligaban a cualquier persona que entablase una charla con él a tenerle el mayor de los respetos, como así también a cuidar mucho sus palabras y a manejarse con mucho tacto, el Dr. Yashin era un hombre de temer y debía procurarse no ofenderlo.

El encuentro comenzó sin demoras ni preámbulos, además de Iván y el Dr. Yashin fueron invitadas a sentarse a la mesa de negociaciones dos asesores del Ministerio de Economía ruso, por lo que Iván se encontraba solo y en clara desventaja.

Conforme fueron pasando las horas y el tedio aumentaba, los vasos de vodka se vaciaban y llenaban con inusitada rapidez, mientras que Iván sentía sus párpados pesados como rocas, las palabras ya no fluían como al principio y su mente crujía al intentar concentrarse en lo que el Dr. Yashin decía.

Pasaron algunas horas más cuando Iván, ya harto de los regateos y las artimañas de los rusos, estampó su firma al contrato de exportación entre ambos países, lo que él no sabía era que aquella tinta negra habría de costarle la vida.

Al terminar la extensa reunión solo hubo un apretón de manos, realmente no había motivo alguno para mostrarse jubilosos por el acuerdo alcanzado, aunque Iván pensaba que era muy provechoso para su país.

En la puerta del edificio lo aguardaba el negro Chaika y el mismo robusto chofer, listo para llevarlo sin demoras al aeropuerto y de ahí por fin a casa.

18 horas después Iván atravesaba la pasarela que comunicaba su avión con la vieja terminal del aeropuerto de la capital cubana, allí lo aguardaba el chofer personal del comandante Cienfuegos, con órdenes expresas de llevarlo inmediatamente a su residencia para entregarle las copias del acuerdo alcanzado en Moscú y sobre el que tantas expectativas se tenían, a fin de cuentas más allá del ingreso de divisas a las arcas de la revolución significaba la alianza entre los dos gobiernos, como así también la ingerencia rusa en territorio americano en plena guerra fría.

El comandante Cienfuegos era un hombre ya viejo, un soldado cansado de mil batallas quien esperaba recibir de Fidel una buena pensión por sus servicios prestados y retirarse a alguna apacible cabaña cercana a las playas de Varadero. Al llegar Iván a su casa lo recibió afectuosamente, lo abrazó y le preguntó si había tenido un buen viaje.

Sin perder un minuto Iván le entregó el sobre amarillo con el escudo de la República de Cuba y el lema revolucionario escrito en letras con relieve: “Hasta la Victoria Siembre”. El comandante Cienfuegos abrió el sobre y al ver la primer hoja su cara se desfiguró.

Caminó cinco pasos hasta la pared que tenía enfrente y descolgó su fusil Kalechnicov que usó en la Sierra Maestra, su fusil siempre estaba cargado...miró a Iván a los ojos y apretó el gatillo, una veloz ráfaga alcanzó a Iván en su cabeza y cuello matándolo instantáneamente.

Lo que nunca supo fue que el vodka es una bebida que entorpece el pensamiento.

Juan Pablo Medina 2008
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sábado, 17 de mayo de 2008

El proceso creativo

En este link podrás encontrar una galería de fotos de los momentos compartidos durante los procesos creativos de los artistas. Fueron 12 horas, así que hay muchas imagenes para recorrer!